E.P.I. "Ombre et Lumière"
La famille de Pierre Brossolette
Pierre et sa femme Gilberte
Anne et Claude, leurs deux enfants
Après avoir quitté le lycée Janson-de-Sailly, il entre premier à l'École normale supérieure.
1922
Après avoir quitté le lycée Janson-de-Sailly, il entre premier à l'École normale supérieure.
1922
1926
Pierre épouse Gilberte, puis se lance peu à peu dans le journalisme.
Après avoir quitté le lycée Janson-de-Sailly, il entre premier à l'École normale supérieure.
1922
1926
Pierre épouse Gilberte, puis se lance peu à peu dans le journalisme.
1927
Il rejoint la Ligue des droits de l'homme et la Ligue internationale contre l'antisémitisme.
1936
Après s'être présenté à la députation de l'Aube, il entre au cabinet du Ministère des Colonies.
Juste avant la défaite de la France, il est promu capitaine et décoré de la première Croix de guerre avec étoile de Bronze.
Peu après le début de la guerre, Pierre est mobilisé en tant que lieutenant au 5e régiment d'infanterie Navarre.
Opposé au régime de Vichy, il rejoint le réseau de résistants Groupe du musée de l'Homme, et écrit le dernier numéro du journal Résistance avant son démantèlement.
Pierre participe à la formation des groupes de résistance Libération-Nord et Organisation civile et militaire dans la zone occupée.
Après sa rencontre avec le Colonel Rémy, il devient chef de la section presse et propagande du réseau de renseignements Confrérie Notre-Dame.
Début 1941, Pierre et sa femme rachètent une librairie-papeterie au 89 Rue de la Pompe à Paris.
Elle servit de lieu de rencontre et de boîte aux lettres pour les Résistants, grâce à une bibliothèque tournante au sous-sol.
En 1942, Pierre se rend à Londres en tant que représentant de la Résistance pour rencontrer Charles de Gaulle.
A son arrivée, il est promu commandant pour les services secrets de la France libre et du Bureau central de renseignements et d'action.
Dans un discours à la BBC le 22 septembre 1942, Pierre rend un hommage aux « soutiers de la gloire ».
Il prendra la parole au micro de la BBC 38 fois, en remplacement de Maurice Schumann, et écrira de nombreux articles.
Pierre est parachuté à trois reprises en France, la deuxième en janvier 1943 avec deux agents du SOE.
Dans le cadre de la mission « Arquebuse-Brumaire », ils réussissent à unifier l'ensemble des mouvements de Résistance dans la zone occupée.
Le 3 février 1944, alors qu'il devait rejoindre Londres par la mer, sa barque fait naufrage à cause du mauvais temps près de la pointe du Raz.
Suite à cet événement, il arrive accompagné de ses hommes en Audierne, mais sont dénoncés par une collaboratrice à un barrage de routine.
Après avoir passé deux semaines en prison à Rennes, il est reconnu puis transféré au quartier général des services de renseignements Allemands à Paris.
Il y sera torturé pendant deux jours pour obtenir des informations sur la Résistance mais ne cédera pas.
Le 22 mars 1944, profitant d'un moment d'inattention du gardien, il se serait levé de sa chaise alors qu'il était menotté dans le dos et aurait sauté de la fenêtre de la chambre dans laquelle il était enfermé.
Il serait d'abord tombé sur le balcon du 4e étage pour ensuite sauter. Gravement blessé, il succomba à ses blessures vers 22 heures à l'hôpital de la Salpêtrière.
Il est incinéré au cimetière du Père-Lachaise le 24 mars 1944.
Ses cendres sont transférées au Panthéon aux côtés d'autres Résistants le 27 mai 2015 .
Il restera connu comme l'un des Résistants les plus emblématiques de la Seconde Guerre Mondiale.